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Des auxiliaires dans mon jardin!

Travail de recherche effectué par Adélaïde Berthier le 05/03/2017

Les animaux, même sauvages, peuvent travailler pour vous et bien souvent gratuitement !

Ils vous aident en se nourrissant d’espèces « nuisibles », en travaillant le sol, en polonisant vos fleurs… Voici une petite liste de ceux qui peuvent vous intéresser !

Le chrysope : Elle est appelée également "Mouche aux Yeux d'Or" ou "Lion des Pucerons". Les larves se régalent avec les pucerons, les acariens et les chenilles. Laissez un tas de feuilles mortes ou de bois, elles viendront s’y abriter en période froide.

 

Le carabe : C’est un coléoptère qui se nourrit de chenilles, de limaces et de vers. Au stade de larve il mange les œufs et adulte il passe aux larves. Il trouvera refuge sous le mulch (paillis). Il est sensible aux granulés anti-limaces.

 

La coccinelle : La larve peut engloutir jusqu’à 450 pucerons avant d’atteindre le stade d’insecte. Pour la loger, installez des planchettes de bois horizontales, espacées de 0,5cm et tenues entre elles par 2 parois verticales. Placez cette construction en hauteur, à ‘abri du vent avec une orientation plein sud.

 

Le hérisson : Il vous aidera à lutter contre la prolifération des limaces, escargots et chenilles. Pour l’inciter à rester, offrez-lui un logement ! Pour cela, il vous suffit d’installer une caisse retournée, dans un endroit tranquille, à l’abri du vent, du soleil et de la pluie, avec une entrée orientée plein sud.

La mésange bleue et la mésange charbonnière : Elles sont efficaces pour la protection des arbres fruitiers. Elles mangent les pucerons, les carpocapses et des chenilles. Elles ont de moins en moins de cavités naturelles à disposition pour nicher. Vous pouvez donc installer un nichoir pour que votre jardin soit adopté. Faite attention à l’emplacement, mettez le assez haut pour pas que les chats puissent y avoir accès. Si vous le fabriquez vous-même, faite un trou d’envol de 32mm de diamètre maximum, sinon les moineaux risquent de leur voler leur nid.

 

Le perce-oreille : Il se nourrit de pucerons et de petites chenilles. Pour le loger, mettez de la fibre de bois ou de la paille dans un petit pot de fleur (ou boite de conserve) suspendez les à l’envers près des arbres fruitiers ou des zones infestées de pucerons.

 

Le syrphe : Il ressemble à une petite guêpe. Sa larve est amatrice de pucerons, elle peut en manger de 150 à 9000 ! Ensuite, à l’âge adulte, il aidera à la pollinisation. Pour l’attirer, laisser fleurir les ombellifères de votre jardin.

 

Le vers de terre : Il se différencie des autres auxiliaires, car ce n’est pas un prédateur mais un laboureur et décomposeur. Il joue un rôle clé dans votre sol, c’est un allié capital qu’il ne faut pas détruire car il travaille continuellement pour améliorer la qualité de votre sol. Il aère la terre en se déplaçant sans cesse, ce qui favorise le drainage et donc l’écoulement de l’eau. Il transforme les matières organiques diverses en éléments assimilables par les végétaux et il favorise la présence d’humus dans votre sol.

Vous pouvez comptez également sur les abeilles, les araignées, les crapauds…

 

Pour résumer, pour avoir un jardin/potager équilibré faites vous aider par les auxiliaires. Pour cela, diversifiez les espèces végétales présentes, laisser quelques feuilles mortes, tas de bois pour qu’ils aient un refuge et éventuellement, installez quelques abris. N’oubliez pas d’avoir des plantes pour que certains adultes puissent se nourrir de nectar ou de pollen.

En favorisant la diversité des végétaux vous favorisez la diversité des auxiliaires, donc chaque nuisible aura plusieurs prédateurs. De cette manière, la régulation des nuisibles devrait se faire naturellement sans que vous ayez besoin d’intervenir.

Bien entendu les traitements toxiques (pesticides, insecticides) repoussent ou tuent les auxiliaires.

Sources :

  • Kaïzen, comment devenir autonome, Hors Série N°3

  • Le guide Terre Vivante du potager bio, Jean-Paul Thorez et Christian Boué, édition Terre Vivante

  • Magazines les 4 saisons du jardinier bio, n°218, édition Terre Vivante

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